Des représentant(e)s de deux sections locales du SCFP en conflit de travail actuellement sont venu(e)s témoigner de leur situation respective. Tout d’abord, le président du syndicat des 81 débardeurs du port de Québec, Daniel Arsenault, a décrit la manière brutale utilisée par l’employeur pour les mettre en lock-out.
Depuis maintenant huit mois, ce sont 81 familles dont les vies ont été chamboulées et qui voient quotidiennement des scabs effectuer leur travail. Cependant, les lock-outé(e)s peuvent compter sur la solidarité et le soutien financier des autres syndicats du SCFP.
De leur côté, les membres du SCFP à la SQDC sont en grève depuis maintenant un an. Ces personnes salariées gagnent, à l’embauche, seulement 17 $/h. Ils et elles réclament des conditions de travail dignes d’une société d’État.
En ce qui concerne la négociation, c’est le calme plat et même le silence de l’employeur. Le syndicat se bute à l’intransigeance de celui-ci. Ces syndiqué(e)s peuvent également compter sur la solidarité et le soutien financier d’autres sections locales du SCFP.