Lors de ce 33e congrès du SCFP-Québec, qui se tient dans la Capitale-Nationale cette semaine, les congressistes se sont engagés dans la défense des droits des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires en adoptant une résolution en ce sens.
« Vu les difficultés rencontrées par les personnes salariées ayant ce statut à faire respecter leurs droits fondamentaux, on s’engage à le faire pour elles. Nous allons parler aux instances politiques et nous allons entamer une campagne d’information afin de sensibiliser le plus de monde possible à leur réalité », d’expliquer Frederic Brisson, secrétaire-général du SCFP-Québec.
La vulnérabilité et le peu de protection des salarié(e)s ayant le statut de travailleuses et travailleurs étrangers temporaires ont motivé l’adoption de la résolution. Aussi, le fait qu’elles et ils n’ont pas de voix sur la place publique.
« Nous voulons aider en étant leur porte-voix jusqu’à ce que ces personnes soient entendues. Une injustice vécue par n’importe quel(le) salarié(e) au Québec mérite d’être dénoncée et la personne défendue. Nous espérons que d’autres organisations syndicales emboîteront le pas », de conclure le secrétaire-général du syndicat.
Pour mettre la table sur le sujet, le congrès a entendu Sonia Djelidi, idéatrice du documentaire Essentiels, lequel expose les injustices auxquelles font face ces travailleuses et travailleurs. Par ailleurs, les discussions qui ont suivi sur le racisme et l’immigration étaient percutantes.