Magali Picard, présidente de la FTQ, a ouvert les discussions avec une présentation devant le caucus des femmes sur les défis particuliers auxquels elles font face lorsqu’elles se lancent dans la sphère politique. Près de 80 femmes ont participé à cette rencontre tenue à l’heure du dîner.

« J’étais surprise de la façon dont on me faisait sentir coupable de laisser mon enfant à la maison pour assister à des réunions tard le soir ou loin de la maison, mais qu’on ne posait pas exactement les mêmes questions à mon collègue masculin assis juste à côté de moi. Le pire, c’est que ces questions venaient plus souvent d’autres femmes. Mais, nous avons évolué! Ayez confiance et foncez les filles. On doit prendre notre place! », d’affirmer avec vigueur la présidente de la FTQ.

La présentation de Magali Picard a mis la table pour une bonne discussion entre les congressistes femmes en ce qui concerne nombreuses embûches présentes dans le milieu syndical. Elle a souligné le fait que seulement 30 % des participant(e)s au congrès sont des femmes, bien loin du nombre de femmes que le SCFP représente. 

Voici quelques bribes de la conversation fort intéressante qui a suivi son discours et qui, espérons-le, inspireront plus de femmes à s’impliquer dans leur syndicat.

« On souffre souvent du syndrome de l’imposteur et on doit se le dire pour que ça arrête. Ça suffit! »

« Il faut s’appuyer mutuellement. Quand on voit un siège qui se libère, on doit aller chercher une femme pour l’occuper. Les hommes le font depuis toujours! »

« Tenace! est le slogan de ce congrès et c’est exactement ce qu’on doit être sinon, on ne prendra jamais prendre la place que l’on mérite. »